Lundi, 24 mars 2025

Québec octroi 294 000 $ pour aider le Service de police de Pikogan

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Équipe MédiAT
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Une aide de 294 000 $ pour aider le Service de police de Pikogan à mieux intervenir en itinérance et en santé mentale

 

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, ainsi que la députée d’Abitibi-Ouest annoncent l’octroi de 294 000$ au Service de police de Pikogan pour l’aider à démarrer un projet de pratiques mixtes et ainsi assurer la sécurité des Québécois et Québécoises. Il s’agit d’un geste important pour permettre aux policiers de mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables.
Cette aide financière permettra ainsi au Service de police de Pikogan de tester une approche novatrice dans sa communauté. Cela permettra de répondre aux besoins de personnes en situation d’itinérance ou présentant des enjeux de santé mentale. Cette approche mixte pourra ensuite être pérennisée par le Service de police de Pikogan selon les résultats obtenus. Ces approches visent également à réduire la judiciarisation de ces personnes vulnérables ainsi que les risques de détérioration de leur situation et du recours aux urgences hospitalières.

Citations :

« Les policiers et policières sont de plus en plus confrontés à des enjeux d’itinérance et de santé mentale dans leur travail. Développer des approches novatrices n’est pas simple pour les services de police, mais notre soutien permettra à davantage de corps de police d’en mettre en place et de tester certaines pratiques pour les pérenniser ensuite si elles permettent d’accroître la sécurité de la population et de réduire les méfaits. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

« Le développement des pratiques mixtes est une dimension importante du changement de culture que l'on effectue présentement dans les soins et les services psychosociaux ainsi qu’en santé mentale. Les retours du terrain sont très positifs et cette approche permet une meilleure gestion des situations de crise et facilite la mise en place d’un soutien psychosocial pour les personnes en situation d’itinérance ou vivant avec des enjeux psychosociaux et de santé mentale. En soutenant ce programme, nous investissons concrètement pour améliorer les trajectoires de soins et de services sociaux, pour réduire la judiciarisation de ces personnes ainsi que le recours aux urgences pour des problématiques psychosociales ou des troubles de santé mentale. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« L’itinérance et les problèmes de santé mentale chez les autochtones sont des enjeux importants dans notre région. Grâce à cette aide financière, le Service de police de Pikogan pourra agir en amont afin de réduire les méfaits ou le recours à l’urgence. Ainsi, cette
mesure pourra avoir un impact direct sur la problématique de la judiciarisation des autochtones. Je tiens à féliciter le Service de police de Pikogan dans sa volonté d’assurer la sécurité et la qualité de vie des gens de la Première Nation Abitibiwinni. »

Suzanne Blais, députée d’Abitibi-Ouest

« Grâce à cette aide financière, nous renforçons les capacités du Service de police de Pikogan pour mieux répondre aux défis liés à l’itinérance et à la santé mentale. Ce soutien vise à assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens de la Première Nation Abitibiwinni, en favorisant une approche centrée sur l’humain et adaptée aux besoins spécifiques des personnes en situation de vulnérabilité. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec


Faits saillants :
          •Au total ce sont 22 services de police du Québec qui se partageront une aide financière de 9 M$, dont 5,5 M$ pour des services de police municipaux et autochtones qui n’ont jamais bénéficié de financement pour des projets en pratique mixte.

          •Ce sont avant tout les municipalités qui sont responsables du financement de leurs corps de police. Le gouvernement du Québec accorde quant à lui des aides ponctuelles et sporadiques.

          •Une pratique mixte est définie comme l’établissement d’un partenariat qui permet de joindre une intervention policière à une intervention psychosociale, auxquelles participent minimalement un intervenant du milieu policier et un intervenant social.

          •Le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC)propose aux services de police une aide ponctuelle d’une durée de trois ans. De manière à s’assurer que les nouvelles approches et l’expertise spécialisée développée grâce au programme s’inscrivent dans une perspective à long terme, la capacité des bénéficiaires à pérenniser leur projet après la fin du financement gouvernemental était un critère de sélection des projets.

          •Dans le cadre du PSPPC, c’est un total de 9 M$ qui sont ainsi octroyés à 22 services de police du Québec.