

Amos Toyota prend un virage avec une nouvelle bâtisse de 30 000 pieds carrés, le double de son ancienne. Le copropriétaire Rémi Drolet affirme que l’entreprise a investi 15 millions de dollars en sachant que son fils Adam Drolet était prêt à prendre la relève.
Le grand déménagement a eu lieu la fin semaine dernière vers le 2082 route 111 Est. « Tous les membres de notre équipe étaient avec nous, le sourire dans la face, dit Rémi Drolet. Nos directeurs sont tellement impliqués et importants. Certains travaillent avec nous depuis plus de quinze ans. On les traite bien, mais ils nous le rendent bien! »
À l’origine, le terrain utilisé devait servir à la construction d’un nouveau bâtiment pour Accent Plein Air, une autre entreprise dont il est copropriétaire. « On a fait nos plans, mais mon associé trouvait que c’était trop gros de s’embarquer dans un projet de construction. Par contre, les manufacturiers nous poussaient à rénover. Il fallait faire quelque chose. »
En parallèle, Amos Toyota voulait moderniser ses installations avant la fin 2026, afin d’avoir entre autres un « drive-through ». « On aurait pu le faire, mais notre bâtisse n’était pas bien aménagée pour ça. De fil en aiguille, j’ai pensé construire Amos Toyota en neuf et déménager Accent Plein Air dans notre ancienne bâtisse, l’été prochain. »
« Je ne pense pas que je vendrais des pédalos! »
Rémi Drolet connaît bien l’entreprise automobile qui l’a engagé en 1988, avant d’en faire un actionnaire huit ans plus tard. « Je ne suis pas un passionné de voitures, mais j’aime ça quand ça sent le gaz. Je ne pense que pas que je vendrais des pédalos! Mon cœur est dans l’atelier mécanique. »
Il a décidé d’offrir la shop de rêve aux mécaniciens. « Leur espace est bien plus grand et climatisé. Ça n’existe pratiquement pas sur le marché. » Le bâtiment compte également un lave auto sans contact et six grandes baies d’esthétiques pour le lavage, dont une pouvant accueillir un motorisé, un autobus ou un camion dix-roues.
Ces nouveautés ont coûté cher. « On fait un gros investissement, parce que mon gars travaille avec moi. Si je n’avais pas eu de relève, je ne me serais pas embarqué dans un projet comme ça, pas à 55 ans. »
Le jeune entrepreneur a lui aussi une vision positive de leur relation de travail. « On a chacun nos visions qui se ressemblent souvent, explique Adam Drolet. J’ai beaucoup de liberté. Mon père est plus au service. Moi, je suis directeur des ventes. »
En 2027, Amos Toyota soulignera ses 40 ans d’existence.