Les géants du web américains reçoivent de l’argent de nos politiciens au détriment des médias canadiens

Voici le texte corrigé :
Les Canadiens font face à un blocage total des contenus provenant des médias canadiens depuis l'adoption du projet de loi C-18. Cette loi impose aux entreprises numériques américaines d'indemniser les médias pour le partage de leur contenu. Actuellement, Meta n'a pas changé sa position, et malgré cela, notre gouvernement fédéral a recommencé à acheter de la publicité sur cette plateforme depuis janvier.
Juste avant le déclenchement des élections, les principaux partis politiques, selon un article de la Presse canadienne, ont dépensé plus de 900 000 $ en publicité sur Meta, cette entreprise américaine qui refuse de payer sa juste part d'impôts au Canada et qui a exclu nos médias canadiens de ses plateformes.
L’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec (ARCQ), l’Alliance des radios communautaires du Canada (ARCC) et l’Association des radios régionales francophones (ARRF) s’unissent pour dénoncer cette incohérence liée au placement publicitaire sur les réseaux sociaux.
Selon les radios dénonciatrices, les plateformes sont inondées de propagande et souvent de désinformation. Elles estiment également que les ventes publicitaires des radios canadiennes sont majoritairement en baisse, conséquence directe d'un glissement des investissements vers les géants du web américains.
« Un parti politique ou un candidat qui achète de la publicité dans un média local pose un geste concret qui reconnaît et encourage la qualité de l’information en région, tout en contribuant à l’essor des communautés qui y vivent », conclut Valérie Guibbaud, attachée de presse.