Jeudi, 24 avril 2025

Rouyn-Noranda prépare sa Nuit Blanche!

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Samuel Larochelle
Samuel Larochelle
Journaliste
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À l’image de certaines capitales du monde, Rouyn-Noranda a sa propre Nuit Blanche! Le samedi 26 avril prochain, plusieurs activités culturelles seront organisées à travers la ville de 19h à 4h du matin. La 2e édition de l’événement est organisée par le confluences.lab de l’UQAT. On a voulu en savoir plus en interrogeant le professeur Maxim Bonin.

Quel est le concept de cette Nuit Blanche?

Quand je suis arrivé au département de Création et nouveaux médias, j’ai amené les étudiants de maîtrise à présenter leurs projets dans le cadre de la Nuit Blanche à Montréal. On s’est dit que ce serait une belle occasion d’avoir un événement semblable à Rouyn pour donner accès à un contexte professionnalisant aux étudiants, tout en impliquant les organismes culturels et le milieu.

Parlez-nous des activités cette année.

C’est super varié! Par exemple, au Cabaret de la Dernière chance, il y aura un spectacle du groupe rock québécois Johnny Cash, un vernissage, deux DJ sets et une improvisation musicale expérimentale. À l’Agora des arts, il y aura une sortie de résidence mettant en scène quelques diplômés de notre programme de maîtrise en création numérique, en plus d’un projet de réalité virtuelle sur la grande scène. Au Musée d’art, on va présenter la projet d’art d’une finissante à la maîtrise. À la bibliothèque, il y aura une série de contes autour de la sorcellerie et de l’ésotérisme. Livresse organise un micro ouvert sur la lune, les étoiles et les astres. Tous les détails se retrouvent sur notre site web.

À quels besoins l’événement répond?

Puisque la majorité de la programmation est gratuite, on donne accès aux lieux culturels. On peut consommer rapidement de la culture en une seule nuit. Quand on parcoure les activités à différentes heures de la soirée et de la nuit, ça permet aux gens de monter leur horaire et de déambuler à travers ces différents lieux, plutôt que d’aller à un seul endroit. Ça sort de l’ordinaire aussi. On ne va pas à la bibliothèque à minuit normalement. Ça donne une autre ambiance à ces endroits.

Y a-t-il un désir d’habiter la ville durant la nuit?

Absolument! On veut révéler certaines parties de la ville qu’on a peut-être pas l’habitude de fréquenter le soir. C’est ancré dans l’ADN des nuits blanches d’offrir une autre perspective sur les lieux culturels et sur la ville. Les activités se déroulent entre 19h et 4h du matin. Certaines commencent à 20h, d’autres à 1h. Il faut suivre l’horaire sur les réseaux sociaux. Nos étudiants vont informer la population via le nouveau compte de la Nuit Blanche.

Qui est le public cible?

L’événement est grand public. Il s’adresse à un public qui a soif de faire des découvertes et de mieux connaître la relève artistique. On attend également un public jeune et universitaire, puisque c’est la fin du trimestre : c’est l’occasion de célébrer la fin de leur session d’hiver. L’an dernier, j’ai aussi vu des familles circuler à travers certaines activités. Ça ne m’étonnerait pas d’en revoir, si elles acceptent que leurs enfants se couchent un peu plus tard.

À quoi ressemblait les réactions l’an dernier?

On a été surpris par l’achalandage. Il y a eu des fils d’attente à l’Agora des arts pour certaines activités. Cette année, on essaie de gérer les choses autrement pour que les jauges de certaines expériences interactives soient plus élevées.

Plus de détails ici : https://www.uqat.ca/etudes/creation-et-nouveaux-medias/nuit-blanche/

*Crédit photo : Louis Roy