

Plus de 9000 personnes se sont déplacées à Amos durant la 49e édition du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue (SLAT), du 22 au 25 mai dernier. Une pointe de 2500 personnes a même été observée samedi au Complexe sportif Desjardins d’Amos.
Difficile pour l’organisation de ne pas être satisfaite de la fin de semaine qui a vu 156 plumes et plus d’une centaine de maisons d’édition se déplacer pour offrir quelque 100 activités durant quatre jours.
En plus des causeries, des tables rondes et des conférences, le public a eu droit à des activités surprenantes comme l’improvisation littéraire, la soirée gustative-littéraire Tapas et Poésie et le Salon de décoiffure. « On est tellement contents de voir les gens qu’on en met plus, explique Sylvie Tremblay, directrice générale du SLAT. Les auteurs et autrices prennent 3 jours entiers de leur temps pour venir nous voir. Ils sont dédiés à l’événement. Alors, on fait des efforts pour créer du nouveau et rejoindre un public différent. »
Il y avait foule!
Plus de 9000 personnes ont foulé le sol du salon du livre : un record depuis la pandémie. « Ça nous fait du bien de voir que les gens reviennent au salon, ajoute Mme Tremblay Après la COVID, les gens avaient de nouvelles habitudes durant les événements, mais là, c’est rassurant pour l’avenir avec le 50e l’année prochaine à Val-d’Or. »
Il y a fort à parier que les artistes voudront revenir en grand nombre, si on en croit les témoignages recueillis en fin d’événement. MediAT a demandé à quelques artistes ce qui les avait marqué au SLAT.
Valérie Chevalier
« J’étais venue ici en 2019 et j’ai regoûté au côté camp de vacances pour les auteurs : on se retrouve, on va manger ensemble et on vit la fin de semaine comme un voyage. Aussi, la soirée Tapas et Poésie a été tripante! C’était la première fois que je vivais ça. J’apprécie que les salons en régions prennent le temps de créer des concepts différents. »
Matthieu Simard
« Le monde gentil, toujours fin, avec des questions pertinentes. C’est toujours ben de l’amour. »
Charlotte Aubin
« Les découvertes de nouveaux auteurs, les nouveaux amis, la rencontre avec les gens. Il y avait tellement de monde. C’était vraiment impressionnant! L’intérêt qu’ils avaient, c’était super sincère. Certains étaient curieux d’acheter de la poésie, alors qu’ils n’en lisaient pas. »
Patrick Sénécal
« J’ai rencontré de nouveaux auteurs que je ne connaissais pas : c’est ce que j’aime le plus dans les salons de régions. Et il y a eu du monde! Je me croyais à Montréal tellement il y avait des visiteurs. C’était extraordinaire. Les gens d’Amos et de la région aiment les livres! »
Louise Sigouin
« La présence des bénévoles est par-dessus tout nécessaire : ils sont accueillants, investis et disponibles. La rencontre entre auteurs est magique plus que jamais. C’est un happening à ne pas manquer. Ça donne le goût de continuer d’écrire et de revenir ici dans le futur. »
Nathalie Plaat
« C’était une édition à l’image des gens en Abitibi-Témiscamingue : chaleureux, accueillant, bien organisé. Les gens étaient au rendez-vous. En plus, ils nous ont sorti quelques fois de notre zone de confort. Notamment, j’ai fait de l’improvisation littéraire pour la première fois de ma vie et j’ai eu la chance d’entendre Fanny Britt faire du slam avec moi! »
*Photo : Ta Gueule Communications