Jeudi, 15 mai 2025

Les distractions au volant intéressent de futurs policiers en AT

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Samuel Larochelle
Samuel Larochelle
Journaliste
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Les sources de distraction au volant intéressent quatre étudiants en Techniques policières du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Dans le cadre de leur cours de prévention de la criminalité, Novelly Lavoie, Elsa Champagne Ledoux, Ephraïm Vaillant Noutchogwe Fotso et Maël Aubin ont étudié le sujet pour produire une vidéo de sensibilisation. MediAT en a discuté avec Novelly.

Quel était l’exercice dans votre cours?

On devait étudier un sujet pour identifier les solutions possibles, qui ça touche et ce qui est le plus dommageable, afin de dresser un portrait de la situation et faire de la prévention. Amélie Gareau, qui est policière communautaire pour la Sureté du Québec de Rouyn-Noranda, nous a attitré la problématique des distractions au volant.

Quelles sont les principales sources de distractions au volant?

Les gens qui utilisent leur cellulaire en conduisant. Les passagers du véhicule peuvent aussi être une grande source de distraction. Les radios à l’avant du véhicule qui permettent de faire des appels : même si tu peux utiliser la commande vocale, plusieurs personnes utilisent le mode tactile pour la musique ou autre. Les gens qui mangent en conduisant, ça peut certainement avoir un impact également. Ce n’est pas compliqué de perdre la route de vue pendant cinq secondes à cause d’une distraction.

À quoi ressemblent les conséquences potentielles?

Ça augmente les risques d’accident. Près de 122 décès par année à travers le Québec sont causés par ça. Une étude de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) démontre que si tu regardes ton écran de cellulaire pendant 5 secondes, c’est comme si tu traversais entre 4 et 5 terrains de football les yeux fermés. À la vitesse qu’on va, si tu ne regardes pas où tu vas en conduisant, tu peux parcourir une longue distance sans être attentif à ce qui se passe devant toi. On peut aussi oublier de signaler nos intentions en conduisant.

En plus de la recherche, qu’avez-vous fait?

On devait mettre en place un projet de prévention. On aurait pu faire une activité ou une campagne publicitaire, mais on a décidé de produire une courte vidéo en espérant que ça rejoindrait plus de personnes sur Internet. C’est une mise en situation de ce qui peut se passer. VIDÉO ici.

Les gens peuvent aussi remplir un questionnaire. En quoi consiste-t-il?

C’est pour connaître les habitudes des personnes titulaires d’un permis de conduire : on veut savoir si elles font partie des gens qui utilisent leur téléphone en conduisant ou non, si elles sont conscientes des dangers reliés à ça et des différentes conséquences qui peuvent en découler, comme les amendes.

Quelle est la finalité du travail?

Aujourd’hui, on a présenté notre projet à la classe : le fruit de nos recherches, la vidéo et les données récoltées jusqu’à présent grâce au questionnaire.