

Les compressions en éducation font énormément jaser en ce moment sur les réseaux sociaux et l’Abitibi-Témiscamingue n’y échappe pas avec des compressions de plus de 15M$. Pour le Syndicat de l’Enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue l’impact est clair : le service à l’élève sera affecté.
Selon les informations que nous avons pu recevoir, les Centres de services scolaire de la région devront réduire leurs dépenses de plus de 15 M$.
Par courriel, la présidente du Syndicat de l’Enseignement en région, Mme Cindy Lefebvre, nous a mentionné n’avoir que très peu d’information sur l’impact réel de ces compressions. « Nous sommes grandement préoccupés par la situation, a-t-elle répondu. Toutefois, à l'heure actuelle je ne pourrais que spéculer... Une chose est certaine, le service à l'élève sera affecté... ».
Dans la Vallée-de-l'Or, des compressions de 6,5M$ seraient exigées alors qu’à Rouyn-Noranda, le montant s’élève à 5,4 M$.
Au CSS Lac-Abitibi, on parle d’un montant de 3M$ tandis qu’un effort de 2M$ serait exigé aux CSS Lac-Témiscamingue. Nous n’avons pu obtenir de chiffre pour le secteur de l’Harricana.
Mme Lefebvre s’attend notamment à ce que les tâches des techniciens en éducation spécialisée soient affectées sur l’ensemble du territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.
Les CSS ne pourront déposer de budget déficitaire et auront à retourner les surplus engendrés au ministère.
Legault se défend
Dans le Journal de Montréal, le Premier ministre du Québec, François Legault défend son ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. Pour lui, on ne parle pas de coupes budgétaires alors que les budgets en éducation ont augmenté chaque année depuis son arrivée au pouvoir. Il croit qu’il en va de la responsabilité des Centres de services scolaires d’ajuster leur budget s’ils ont dépassé les augmentations allouées.