
Le FRIMAT frappe fort en permettant aux festivaliers de l’extérieur de la région de payer 193,97 $ pour prendre l’autobus Montréal-Val-d’Or aller-retour, être hébergés et avoir accès aux spectacles du jeudi au samedi, lors de la 20e édition qui aura lieu du 14 au 19 juillet prochain.
Les musicophiles qui voudront profiter du combo paieront le passeport du festival 110$ (+ taxes) s’ils réservent avant le 1er juillet et 130$ (+ taxes) par la suite. Ils n’auront rien à débourser pour l’autobus. Leur facture sera complétée en fonction de l’hébergement choisi : camping, dôme, cabane dans les arbres ou hôtels, qui offrent tous des tarifs préférentiels.
Au Camping Sagittaire, chaque nuitée leur coûtera 45$ (taxes incluses). S’ils y dorment en duo pour trois nuits, cela revient à 67,50$ par personne.
À la Station Boréale, il en coûtera 195,62$ (+ taxes) par nuit. Comme il est possible d’y séjourner à quatre, au bout de trois nuits, cela revient à moins de 170$ par personne. Le terrain de golf voisin offre également des tarifs préférentiels.
Deux cabanes dans les arbres sont également accessibles Entre Lemoine et l’arbre pour 200$ la nuit (taxes incluses). Si vous séjournez dans l’un des hôtels partenaires, vous aurez droit à des nuitées à 155$ pour un lit et 165$ pour deux lits au Continental (avant taxes). Ou payer 158$ par nuit à L’Escale (avant taxes).
Cette idée est une façon pour le FRIMAT de se différencier des mille et un festivals qui attirent les foules à travers le Québec. « Peut-être que l’Abitibi n’est pas toujours le choix numéro un des festivaliers, dit Maxime Dupuis, directeur du festival. C’est correct. Il faut en prendre acte et essayer de se démarquer. C’est important de penser en-dehors de la boîte pour que ce soit attractif. »
Autre élément de différenciation : la personnalité intimiste de l’événement. « Les autres festivals offrent des expériences magiques et je ne leur enlève rien, mais nous, on est dans petites salles et le public va probablement recroiser les artistes pour reste de la soirée. »
Il croit d’ailleurs que la formule « tout-inclus » attirera une niche de festivaliers ayant l’habitude de sillonner les régions pour savourer la musique. « On va peut-être plaire à ceux qui sont allés souvent au Festif, à La Noce ou au Bleubleu, mais qui ont vu ces festivals tellement grossir, parce que ce sont de bons événements, qu’ils veulent revenir à quelque chose de plus simple et de plus lent. »
Au FRIMAT, pas besoin de courir ni de choisir entre trois propositions qui jouent en même temps. « Chez nous, quand tu arrives le jeudi, tu peux tout voir. Tu ne seras même pas tanné, parce qu’on ne bourre pas le festival. On laisse du temps entre les shows pour que le monde puisse jaser, prendre une bière et faire un petit feu. »
Le festival veut que les festivaliers profitent de la vie et de la musique, sans se casser la tête. Une invitation rendue possible grâce à de nombreux partenaires, comme les Autobus Maheux et Tourisme Abitibi-Témiscamingue, qui ont été d’un soutien important. « On le ferra peut-être pas chaque année, mais ça va nous aider à mettre le FRIMAT sur la map des festivals tranquillement, mais sûrement. »
Programmation musicale ici : https://frimat.qc.ca/programmation/
*Crédit photo : Alexandre Roberge-Demers