Lundi, 14 juillet 2025

Audrey Fluet a vécu le rêve sur la scène d'H2O le festival

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Mathieu Proulx
Mathieu Proulx
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Audrey Fluet, quelques heures avant son spectacle sur la grande scène d'H2O le festival Photo : Mathieu Proulx
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Audrey Fluet est une autrice-composititrice-interprète originaire de Normétal, en Abitibi-Ouest. En février dernier, elle lançait son premier EP intitulé Love Letter. Quelques mois plus tard, devant l’immensité de son talent, elle obtient l’attention de H2O le festival qui lui offre d’ouvrir la 18e édition de l’événement sur la grande scène Loto-Québec. Nous l’avons rencontré juste après son test de son pour jaser de cette expérience.

Bonjour Audrey! On vient tout juste de finir le test de son. Comment t’as trouvé ça ?

Audrey : Vraiment bien. C’est très agréable de pouvoir bien s’entendre. Habituellement, on pratique dans ma cave ou dans un petit studio et c’est difficile, avec le drum, on entend pas toujours bien, mais là c’est vraiment agréable.

Ton EP a été lancé en février dernier. Les choses vont vite. Déjà, tu te retrouves sur la grosse scène de H2O. Comment vis-tu cet engouement pour toi ?

Audrey : J’ai vécu beaucoup de stress.. J’appréhendais ce qui allait se passer. Je voulais être à mon meilleur. J’ai pratiqué beaucoup. Aujourd’hui, je me sens super bien. Je me considère très chanceuse d’être ici. Le site est magnifique. L’accueil est incroyable. 

Comme décrirais-tu ton projet musical ?

Audrey : Je m’inspire de beaucoup d’artistes et de styles musicaux que j’aime particulièrement. J’ai sorti quatre chansons complètement différentes les unes des autres. Pour moi, c’est une entrée dans le monde de la musique, une introduction. Pour les premières chansons, je m’inspire beaucoup de relation amoureuse et de comment je vis la relation avec moi-même. Pour mon prochain EP, je suis  allée plus avec mes valeurs personnelles. J’ai le goût de parler d’environnement et de consommation, des sujets qui m’ont toujours beaucoup préoccupé.  Je porte vraiment attention à ma façon de consommer pour être le plus écoresponsable possible. J’ai toujours eu le goût d’informer les gens sur ses enjeux et donc, ça devenait naturel de le faire, maintenant en chansons.

Pourquoi avoir choisi l’anglais pour l’écriture de tes chansons ?

Audrey :  L’anglais était naturel pour moi parce que depuis que je suis ado j’ai toujours écouté des artistes pop, rock de la scène internationale. J’ai été beaucoup inspiré par eux. Par contre, récemment, pour une collaboration, j’ai écrit pour la première fois en français et j’ai beaucoup aimé ça. J’ai vu que j’étais capable de le faire et on verra pour la suite.

Tu travailles beaucoup avec le Studio Adéquat de Rouyn-Noranda. Quel impact a un studio comme celui-ci pour une artiste comme toi ?

Audrey :  C’est vraiment important. Si ce n’était d’eux, je ne suis pas certaine que je ferais autant de musique. Je me voyais pas du tout aller à l’extérieur, travailler avec des gens que je ne connais pas du tout et tenter de leur expliquer ma vision. Je connaissais déjà Guillaume (Laroche) et Sh4wnee. Je me sentais déjà en confiance et finalement on a vraiment beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Guillaume m’a même proposé de m’accompagner sur scène lors des spectacles parce qu’il aimait ce que je faisais.

Étienne Pelchat joue la batterie avec toi en plus d’être ton amoureux dans la vie. Il t’a amené à Amos où tu vies maintenant. Après quelques spectacles, est-ce que tu dirais que la ville t’a adopté ?

Audrey :  Amos m’a accueilli de façon incroyable. Si le cliché dit que les Amossois sont plus snobs, je dis que c’est faux. En tout cas, ceux que j’ai rencontrés ne sont pas snobs. J’ai eu beaucoup de support notamment des gens impliqués en culture. 

 

Audrey Fluet entouré de ses musiciens Guillaume Laroche à gauche et Étienne Pelchat, à droite.