

Le Calacs-Abitibi et le Comité féministe d’Amos tiendra « L’Ostie d’marche » pour une troisième édition le vendredi 19 septembre à 11h30. Pour cette 3e édition. il n'y aura pas de marche, mais seulement un point de rassemblement devant les locaux de la députée d'Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, pendant l'heure du lunch. L’organisation souhaite ainsi dénoncer la violence sexuelle faite aux femmes et les obstacles reliés au système judiciaire.
À l’occasion de la 44e Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes, le Calacs-Abitibi invite la population à se rassembler pour exprimer son refus collectif face à l’inacceptable. L’organisme souhaite particulièrement rassembler les victimes qui, en plus d’avoir subi une agression, se heurtent à des délais judiciaires hors normes et à des peines réduites.
« Lorsqu’elles dénoncent, les victimes s’exposent à des négociations de peine à la baisse, communément appelées sentences bonbon. Cela mine la confiance envers le système, alors que l’objectif devrait être de les protéger », a expliqué la coordonnatrice administrative du Calacs-Abitibi, Josée Bélisle.
Le mouvement vise également à dénoncer les compressions annoncées à la CNESST, qui fragilisent le programme d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC), déjà critiqué pour ses délais. La marche s’arrêtera devant les bureaux de la députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais.
Avec son titre volontairement percutant, inspiré de l’Osstidcho de la Révolution tranquille, « L’Ostie d’marche » se veut une action symbolique et engagée. Elle appelle à une intolérance collective envers la violence sexuelle et à des changements concrets dans le système de justice.
La population est invitée à participer en grand nombre pour soutenir les victimes et revendiquer une société plus juste et sécuritaire.