IPS en santé mentale : La région pourra embaucher ses finissantes


Les finissantes qui étudiaient pour devenir infirmière praticienne spécialisée (IPS) en santé mentale pourront être engagées en Abitibi-Témiscamingue, a appris Mediat.ca.
Selon une source bien au fait du dossier, Santé Québec, ira finalement de l’avant pour l’embauche d’infirmières praticiennes spécialisées en santé mentale dans la région. C’est le Premier ministre, François Legault et ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, qui a demandé lui-même au ministre délégué aux Services sociaux, Lionel Carmant, de régler cet enjeu avec Santé Québec.
À la mi-septembre, on apprenait que trois finissantes de la région n’auraient pas de poste en Abitibi-Témiscamingue. Santé Québec avait alors choisit de rediriger ces ressources vers des régions « où les besoins étaient plus criants.»
La nouvelle avait fait beaucoup réagir tant du côté des syndicats, des organismes communautaires que de la classe politique.
Depuis plusieurs mois, les budgets en santé mentale sont coupés constamment. En avril dernier, le Centre intégré de santé et de services sociaux fermait temporairement l’unité de santé mentale de l’hôpital d’Amos afin de réduire le recours à la main-d’œuvre indépendante. L’unité régionale de réadaptation en santé mentale de l’hôpital de Malartic a également fermé ses portes définitivement.
Le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) n’a pu confirmer l’information. Par courriel, l’équipe des communications a mentionné s’attendre à recevoir de Santé Québec la répartition des postes d’IPS dans les différentes régions du Québec.