Le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, se désole de voir le gouvernement faire trop peu selon lui devant une nouvelle hausse des tarifs douaniers américains sur le bois d’œuvre annoncée à la fin du mois de septembre. 

« En fait, ce que je trouve déplorable, c’est qu’il n’y a pas de son pas d’image au gouvernement sur une situation qui affecte dramatiquement l’Abitibi-Témiscamingue», a-t-il déploré dans un communiqué de presse. 

Le député veut un vrai plan

Le député rappelle que la région traversait déjà une période difficile. Les fermetures d’usine se sont enchaînées, comme celle de RYAM à Témiscamingue, les arrêts à Sullivan et Val-d’Or en plus des fermetures temporaires à Béarn, Belleterre et Amos. «C’est une autre nouvelle catastrophique d’autant plus que l’aide annoncée par le gouvernement Carney au début d’août n’a jamais été débloquée », a souligné le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire.

M. Lemire demande un plan pour soutenir l’industrie forestière réellement. «On parle de quelque 4 000 emplois en région; c’est l’un des piliers de notre économie, dont notre région et de nombreux villages dépendent, a-t-il poursuivi. Il y a urgence qu’Ottawa livre le soutien attendu si on ne veut pas que nos usines continuent de fermer les unes après les autres. Ça presse!» 

La députée libérale d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Mandy Gull-Masty n'a pas donné suite à notre demande d'entrevue.