Le CPE Bambin et câlin a procédé à la première pelletée de terre de sa nouvelle installation de 80 places à Malartic. Cet événement arrive comme un véritable soulagement après moult efforts pour concrétiser le dossier.
Mathieu Proulx, MédiAT - Initiative de journalisme local (IJL)

Avec cette troisième installation, le CPE Bambin et câlin comptera environ 212 places en garderie à Malartic. Le projet d’une troisième installation a été initié en 2022. Pour la directrice générale, Frédérik Bédard, sa concrétisation est un véritable soulagement.
« Il s’agit d’un gros projet soutenu par le ministère de la Famille, a expliqué Mme Bédard. Certes, il y a eu des délais, des changements au niveau budgétaire, mais, honnêtement, on a une belle collaboration du ministère.»
Les délais amènent surtout des complications au niveau de la liste d’attente qui, selon la directrice, ne se rallonge pas, mais ne diminue pas non plus. « Ces 80 places vont pouvoir donner un petit coup de barre pour aider à diminuer un peu la liste d’attente», s’est-elle réjouie.
Après la construction, il restera des défis, notamment pour l’aménagement de la cour du nouveau CPE. La directrice compte lancer un appel pour identifier des partenaires pour faire l’acquisition des infrastructures nécessaires.
D’ici là, les premiers coups de marteau permettront de concrétiser le projet et de lancer la promotion pour le recrutement. Une quinzaine d’éducatrices seront nécessaires en plus du personnel de cuisine et administratif. «On a des stratégies qu’on va déployer dans les prochaines semaines, a mentionné Mme Bédard. Nous sommes confiants de réussir à pourvoir nos postes.»
Un maillon pour favoriser le développement local
Le maire de Malartic, Martin Ferron, était très heureux de voir le projet se concrétiser. « Ce projet-là a été supporté par toute la communauté, a-t-il partagé. Les besoins sont importants et la liste d’attente était très longue. C’est donc difficile d’attirer des familles, quand tu n’as pas de services essentiels comme ça à offrir.»

Le maire de Malartic ajoute qu’il faut maintenant continuer le travail pour ajouter des logements et accueillir encore plus de familles. «Nous sommes chanceux comme communauté, on a tous les services nécessaires, a-t-il souligné. On a un bel endroit où vivre et travailler, évitant de faire de la route soir et matin.»
Un travail d’acharnement et de ténacité
«Quand je suis arrivé en poste en 2018 comme député, il n’y avait aucune place supplémentaire attribuée pour la MRC de la Vallée-de-l’Or, a rappelé le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour. Aujourd’hui, avec cette nouvelle installation, on est rendus à près de 300 nouvelles places dans la MRC.»
M. Dufour était donc extrêmement fier de voir que, grâce au travail acharné des partenaires et du personnel en place, que les dossiers débloquent. « Les enjeux sont nombreux et difficiles à accepter, mais le ministère à des critères élevés pour la conformité, la sécurité et la réduction des coûts, a poursuivi le député d’Abitibi-Est. Les gens ont été capables de s’ajuster. Ils n’ont pas lâché.»
Si la construction coûte toujours plus cher en région éloignée (environ 20% à 30% de plus), le député remarque que cet aspect semble désormais mieux adapté au gouvernement. « Ç’a un effet, c’est certain, mais au fil du temps, on a été capables de le faire rentrer dans la machine en expliquant les coûts additionnels», a-t-il ajouté.