Jeudi, 28 mars 2024

Eldorado Gold Québec complète la connexion de la rampe entre la mine Lamaque et le complexe minier Sigma

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Francois Munger
Francois Munger
MédiAT
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La minière Eldorado Gold Québec a annoncé avoir complété la connexion des deux extrémités de la rampe de transport de minerai entre la mine Lamaque et le complexe minier Sigma. Un développement qui représente une étape importante dans l’histoire de la minière en région et présente de multiples avantages.

« Désormais, l’utilisation de la rampe de transport de minerai contribuera à favoriser un milieu de travail sécuritaire et à protéger l’environnement. L’abolition des traversées de la 117 par nos camions de 40 tonnes et l’amélioration de notre efficacité énergétique y joueront pour beaucoup », souligne Sylvain Lehoux, vice-président directeur général d’Eldorado Gold Québec.

Un défi de taille au niveau de l’ingénierie

La construction de la rampe a présenté son lot de défis alors que celle-ci se faisait à travers d’anciennes ouvertures souterraines des mines Sigma et Lamaque. Un suivi serré a dû être effectué également alors que la rampe de 8,1mètres de large par 5,5 mètres de haut était construite en simultané par les deux côtés.

 « Malgré les difficultés rencontrées, les équipes ont su respecter l’échéancier et terminer dans les temps. Il était aussi très important pour nous de compléter l’excavation de la rampe tout en respectant les priorités de développement de la mine Lamaque pour ainsi permettre l’atteinte de la production d’onces d’or budgétées pour l’année 2021» mentionne Gilbert Bouffard, surintendant mine chez Eldorado.

« Un tel niveau de précision pendant le développement d’une rampe de cette longueur est tout un exploit. Nos arpenteurs ont fait un excellent travail. Ils ont assuré le suivi et les corrections des azimuts du tracé afin d’arriver à une connexion d’une telle exactitude », précise Philippe Groleau, chef ingénieur chez Eldorado.

L’arrivée de la nouvelle rampe a aussi poussé l’équipe d’ingénierie à revoir le réseau de ventilation de la mine, puisque la distribution et la sortie d’air se voyait modifiée. Le projet a nécessité environ 3 200 mètres de forage et a été réalisé avec un échéancier de 18 mois. Les coûts étaient estimés à 31 millions de dollars canadiens.

Collaborer avec le milieu et réduire les impacts

La minière avait pour but de réaliser les travaux en minimisant les impacts sur le voisinage et en impliquant différentes parties prenantes du milieu. L’entreprise souligne avoir fait appel à des experts externes pour qu’ils réalisent des études techniques indépendantes variées, comme, études géophysique, géotechnique, hydrogéologique, impact des vibrations, stabilité de terrain, bruit et bien plus. Des travaux qui ont ensuite permis de modeler le projet, d’instaurer d’une zone restreinte et d’adapter les horaires de sautages lorsque les travaux de la rampe se trouvaient plus à proximité des entreprises voisines.

« Dès l’élaboration des premiers croquis, nous avons tenu à impliquer activement les principales parties prenantes dans nos efforts pour améliorer et exécuter le projet conformément aux réalités du milieu », renchérit Valérie Gourde, surintendante, communications stratégiques et relations avec le milieu « Nous avons tenu une vingtaine de rencontres avec divers intervenants, tels que les entreprises voisines, les membres du comité de suivi, les membres du Conseil de la Nation anishnabe de Lac Simon, les ministères concernés et les partenaires socio-économiques de Val-d’Or. Ces rencontres nous ont permis de déployer des mesures d’atténuation adéquates et de bâtir un projet qui répondait tant aux besoins opérationnels qu’aux attentes de la communauté. »

L’électrification progressive de la rampe est présentement à l’étude pour déterminer quel sera le meilleur moyen électrique pour transporter le minerai.