Vendredi, 26 avril 2024

La CAQ s’est mise à genoux devant la Fonderie Horne : Québec Solidaire s’oppose à la création d’une zone tampon

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Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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Québec Solidaire dénonce la décision de relocalisation de 200 familles à Rouyn-Noranda

L’entreprise minière Glencore rachètera environ 80 immeubles situés près de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda, dans le but de créer une zone tampon autour de l’usine. Cette dernière est accusée d’émettre de l’arsenic et d’autres polluants, suscitant des préoccupations de santé publique.

Cette initiative impliquera le relogement d’environ 200 familles, dont les résidences seront démolies, et la création d’un nouveau quartier avec le soutien du gouvernement Legault.

Les prochains objectifs d’émissions polluantes de la Fonderie seront également présentés lors de l’annonce gouvernementale. Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, dévoilera le plan d’action gouvernemental, qui inclura une exigence pour l’usine de limiter les émissions d’arsenic à 15 nanogrammes par mètre cube (ng/m3) dans les cinq prochaines années.

Les maisons démolies se trouvaient près de l’usine et avaient été construites au fil du temps alors que le quartier se développait autour de l’industrie.

Le parti Québec solidaire s’oppose à cette décision et exige que les résidents soient consultés et que la Fonderie Horne assume les coûts.

« La CAQ s’est mise à genoux devant la Fonderie Horne comme le PQ et le PLQ avant eux. Demander à 200 familles de faire leurs boîtes pour accommoder une entreprise multimilliardaire qui refuse de respecter nos normes environnementales, c’est consternant! Les gens de Rouyn-Noranda n’ont jamais demandé d’être déracinés de leur foyer : ce qu’ils demandent, avec raison, c’est que la Fonderie respecte la norme de 3 ng/m3, et Glencore a totalement les moyens de le faire. Le gouvernement doit commencer par consulter la population sur la création d’une zone tampon avant toute chose. Si au terme de ces consultations, la solution d’une relocalisation apparaît inévitable et qu’elle fait consensus auprès des citoyens, c’est à la Fonderie Horne d’assumer la facture, pas aux Québécois et Québécoises. » explique la responsable de Québec solidaire en matière d’Environnement, Alejandra Zaga Mendez.