Vendredi, 26 avril 2024

L’Association minière souhaite un Québec encore plus compétitif

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Mathieu Proulx
Mathieu Proulx
MédiAT
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L’Association minière du Québec (AMQ) a dressé un bilan positif pour l’industrie minière en 2019.  La volonté exprimée par le gouvernement du Québec de réduire la lourdeur administrative pour le développement minier contribue à ce bilan dans le contexte où un ralentissement commence à se faire sentir.

Le prix de l’or a continué d’être compétitif en 2019 avec des prix ayant dépassé les 2000$ par once en septembre. Pour l’AMQ, cela favorise l’exploration  pour ce métal précieux, qui est encore à ce jour la ressource la plus recherchée au Québec.

Une seule mine d’or à débuter sa production en 2019 soit la mine Lamaque d’Eldorado Gold à Val-d’Or.

Réduire la lourdeur administratives des mines

L’AMQ souligne également fièrement que le Québec ait pu passer du 6e au 4e rang des meilleures juridictions mondiales où investir selon l’enquête 2019 de l’Institut Fraser. Elle ajoute toutefois que le Québec doit continuer de proposer des politiques fiscales compétitives et un régime réglementaire solide.

«L’Association minière du Québec dresse un bilan somme toute positif de l’année 2019, alors que des signes encourageants pour l’avenir ont été observés, a déclaré le directrice générale de l’AMQ, Josée Méthot. C’est notamment le cas avec la volonté affirmée et réaffirmée du gouvernement de réduire la lourdeur administrative pour le développement minier. Il est vrai que peu de nouveaux projets sont sur la table à dessin et qu’une seule mine soit entrée en production cette année, mais c’est en mettant en place des conditions propices à l’investissement que nous pourrons stimuler le développement minier et amener les investisseurs à choisir le Québec.»

Miser sur les minéraux stratégiques

Pour l’AMQ, le désir du gouvernement Legault de développer la filière des minéraux stratégiques comme le lithium est une bonne chose. «Le sous-sol québécois est riche en minéraux stratégiques et critiques nécessaires notamment pour la transition énergétique entamée aux quatre coins du monde, a-t-on indiqué dans un communiqué. Il est clair pour l’AMQ que le Québec doit rapidement emboîter le pas afin de devenir un leader mondial en la matière.»

De bonnes perspectives

Toujours selon l’AMQ, la baisse des investissements en exploration est un premier signal d’un futur ralentissement dans le secteur. L’arrêt de production annoncée à la mine Langlois de Lebel-sur-Quévillon est également une ombre au tableau.

En 2020, l’Association fera paraître sa troisième étude sur les retombées économiques de l’industrie minière québécoise. On souhaite quantifier l’impact des mines sur l’ensemble des régions du Québec.

Elle continuera de suivre le développement de plusieurs projets avancés tels que lac Windfall d’Osisko, Whabouchi de Nemaska Lithium et Authier de Sayona Québec.