Mardi, 23 avril 2024

Les Anishinabeg insistent pour un moratoire sur l’orignal

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Mathieu Proulx
Mathieu Proulx
MédiAT
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La nation algonquine Anishinabeg, dont font parties Lac Simon et Kitcisakik, n’accepte pas la décision du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs, de ne pas décréter de moratoire sur la chasse à l’orignal en 2020 dans la réserve faunique La Vérendrye.

Par lettre, la nation Anishinabeg avait indiqué au ministre de la Forêt, Pierre Dufour, que la population d’orignaux avaient diminué. Le ministre avait répondu par la bouche d’une de ses fonctionnaires.

Bien que nous continuerons de collaborer avec le MFFP pour recueillir des données importantes sur les
populations d’orignaux dans le secteur dès le début de l’année 2020, nous insistons sur la nécessité de poser les actions et d’apporter les changements qui mèneront à un éventuel Plan de gestion de l’orignal de la Nation algonquine, et réitérons notre demande de moratoire, », a indiqué par voie de communiqué la nation algonquine Anishinabeg.

La nation Anishinabeg rappelle que l’orignal fait partie intégrante de leur culture et de leur alimentation. Ils assurent vouloir s’engager dans toutes les initiatives possibles pour pouvoir préserver cette espèce.

À la fin de l’été dernier, le ministre, Pierre Dufour avait écarté la possibilité d’un moratoire dans le Parc La Vérendrye et le ministère avait annoncé la réalisation d’un nouvel inventaire aérien pour évaluer la densité du cheptel.

Le ministère a réagi à la sortie publique en annonçant qu’il réduirait le nombre de chasseurs dans le Parc La Vérendrye. Selon Radio-Canada, le nombre autorisé passerait 250 à 175 pour l’année 2020. D’autres mesures pourraient également être adoptées à la suite de l’inventaire aérien réalisé cet hiver.