Jeudi, 28 mars 2024

Les Premières Nations s’unissent face à Gazoduq

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Mathieu Proulx
Mathieu Proulx
MédiAT
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Huit Premières Nations s’unissent face à l’entreprise Gazoduq. Les Premières Nations Abitibiwinni de Pikogan et celle de Lac-Simon font parties de la mobilisation. On souhaite établir un partenariat pour analyser les impacts du projet.

Les huit Premières Nations qui s’unissent sont touchées par le pipeline que souhaite construire l’entreprise de Gazoduq jusqu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

«Ces Premières Nations s’unissent afin d’analyser les impacts du Projet, de faire respecter leurs droits et que leurs préoccupations soient prises en compte, a-t-on expliqué par voie de communiqué. L’entité collaborative créée par ces Premières Nations porte un nom : la Société Mamo Aki (qui signifie « territoires unis », un amalgame des langues Anishnabe, Atikamekw et Innu).»

Par le biais de cette nouvelle entité, les communautés feront l’analyse des impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques du projet. L’entente prévoit un plan de communication, d’échange et d’information entre l’entreprise et les communautés. Gazoduq financera l’organisation.

«Quand un projet risque de générer des impacts sur les territoires des Premières Nations, ce sont nos communautés, nos membres, nos familles et notre culture qui sont directement touchés, a signalé le président de la Société Mamo Aki, Adam Jourdain. Les Premières Nations sont les mieux placées pour s’assurer que toutes les meilleures pratiques environnementales, sociales, culturelles et économiques soient mises en place.»

Il ajoute que les Premières Nations jouent un rôle crucial dans la planification et l’évolution du projet afin d’assurer sa concordance avec les valeurs et les aspirations qui les distinguent, ainsi que pour assurer le respect de leurs droits.

Pour sa part, le président de Gazoduq, Louis Bergeron accueille favorablement ce partenariat. «Gazoduq demeure ouverte, dans le même esprit de transparence et de respect mutuel, à collaborer avec chacun des groupes autochtones qu’elle doit consulter, a-t-il affirmé. À cette fin, nous continuons à solliciter la collaboration de ces derniers pour travailler avec eux et poursuivre notre démarche de consultation. »