Mercredi, 8 mai 2024

Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue optimiste

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Chez Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue, il a fallu innover pour continuer à offrir des services malgré la pandémie. Le directeur général, Daniel Asselin, confie avoir vu cette dernière positivement :

« Pendant deux ans, les personnes n’ont pas eu à organiser d’événements, mais on a pris ça quand même du bon côté. Ça nous a permis quand même d’une part de retravailler nos modèles d’organisation. La pandémie nous a emmenés à être créatifs à ce niveau-là et à chercher des nouvelles façons d’intervenir pour quand ça va repartir, de un. De deux, ça nous a permis aussi de travailler avec les bénévoles sur une éventuelle relance. »

Un nouveau programme de soutien financier

En effet, ce temps de pause aura permis de peaufiner leur offre de service. Par exemple, un programme de soutien financier a été lancé en début d’année 2022.

Que ce soit pour des activités, du matériel, de la formation ou autre, les organisations reçoivent un soutien par un conseiller ou une conseillère avant de déposer leur demande. Ainsi, les personnes ont une meilleure idée de ce qui est admissible.

Les délais de traitement sont de 6 semaines et une organisation peut recevoir jusqu’à 8000$ par année : 5000$ pour un premier projet et 3000$ pour un second. Les demandes peuvent être déposées durant toute l’année.

Les anciens programmes ne sont désormais plus offerts, car ils sont combinés au nouveau. Cette nouvelle source de financement est ainsi plus « adaptée et conviviale » selon le directeur général.

Le Fonds de l’athlète Abitibi-Témiscamingue

Les bourses du Fonds de l’athlète Abitibi-Témiscamingue, offertes depuis 1986, continuent cependant d’être distribuées. Ainsi, 16 athlètes amateurs de la région se sont partagés 15 600$ pour l’année 2021.

Ces sommes servent notamment à couvrir des frais de déplacement et de transport liés à l’éloignement des lieux de compétitions.

Monsieur Asselin précise que cet argent provient de dons :

« On recueille des fonds au niveau de personnes qui contribuent à 100$ ou au niveau des commanditaires. Cette année, on a eu la chance de s’associer avec Agnico Eagle, qui est notre partenaire majeur. Mais il y a également la Scierie Landrienne, il y a le ministre Dufour, il y a les cinq MRC de l’Abitibi-Témiscamingue, ce qui fait en sorte qu’on peut remettre un plus gros montant que ce qu’on remettait les autres années. Comme, par exemple, le plus gros montant qu’on remettait à un athlète qui était sur l’équipe du Canada, c’est 2000$. Là, c’est 2500$. »

Assouplissement des mesures sanitaires

Par ailleurs, le directeur général est optimiste par rapport à l’assouplissement des mesures sanitaires.

« Ça fait deux ans qu’on travaille là-dessus, sur la relance. Évidemment, hier, pous nous autres, c’était une excellente nouvelle. On passe d’avoir le droit de pratiquer à avoir le droit de jouer des matchs, notamment dans le sport. Dans le loisir, on a aussi d’autres permissions en terme de nombre de personnes dans une salle ou à l’extérieur. Ça nous ouvre plein de possibilités.  »

Il cite en exemple l’annulation des Jeux du Québec à La Sarre, qui devaient se tenir dans la première fin de semaine de février. La Finale aurait ainsi eu lieu à Rivière-du-Loup entre le 4 et le 12 mars 2022. On ignore pour le moment si la 56e édition sera reportée ou n’aura simplement pas lieu.

Il ajoute que Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue travaille en concertation avec la santé publique et les responsables d’équipements sportifs tels que les municipalités et les écoles.

Ainsi, il assure un même niveau de communication et d’intervention dans un aréna, dans une salle de spectacle ou dans un site de loisir ou de sport par exemple.

Il doit tout de même composer avec les réalités de chaque lieu, comme dans les écoles :

« Des fois, la pandémie ne circule pas de la même façon d’une école à une autre. […] Si on dit que telle équipe ne peut pas participer, mais que l’autre peut compétitionner, ça donne des petits casse-têtes au niveau de l’organisation des horaires, par exemple. Mais, savez-vous quoi, ce n’est pas un gros problème pour nous : on a tellement hâte que les gens puissent jouer, puissent avoir du fun. C’est l’essence même de notre mission. […] Comme le disait le Premier ministre hier, il faut apprendre à vivre avec ce virus-là et on va le faire. »