Jeudi, 28 mars 2024

Premier colloque du GRÉMA : une réussite

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Plus de 120 participants étaient présents au premier colloque du GREMA (Le Groupe de Recherche en Écologie de la MRC Abitibi) le 31 mai dernier au Carrefour du savoir Harricana d’Amos. 

Le professeur en écologie et directeur du GREMA, Miguel Montoro Girona, explique :

« Le GREMA, c’est un groupe de recherche qui a comme but de pouvoir faire une recherche capable de résoudre tous les problèmes qu’a le territoire aujourd’hui en Abitibi. Ça voudrait dire comment aménager la forêt de façon durable, s’adapter aux changements climatiques et inclure le système aquatique dans la recherche et dans les approches de foresterie classique. »

À l’occasion du colloque, une quarantaine de présentation d’étudiants à la maîtrise ou au doctorat a permis de découvrir les projets de recherche, qui se concentrent sur cinq axes :

  • La sylviculture expérimentale et intensive,
  • L’écologie aquatique et l’interaction forêt-lac,
  • L’écophysiologie et l’adaptation aux changements climatiques,
  • La dynamique forestière, les perturbations et la variabilité climatique ainsi que
  • La biodiversité dans les écosystèmes boréaux.

Le colloque visait à échanger avec des partenaires sur les recherches et à donner de l’importance aux recherches du GRÉMA, notamment auprès des élus politiques.

Lors de l’événement, divers prix ont été remis. L’étudiant à la maîtrise Jonathan Cazabonne a reçu diverses distinctions. Il explique :

« Je travaille sur la diversité des champignons dans les forêts d’eskers, notamment les peuplements de pins gris sur les eskers. Parce que, normalement, quand je dis eskers, tout le monde pense à Eska, l’eau. Donc, on pense bien connaître les eskers, mais en réalité, niveau scientifique, on les connait vraiment très peu. »

Les recherches variées du GRÉMA permettent d’évaluer et d’analyser une grande variété d’éléments des écosystèmes forestiers. En plus des recherches sur les champignons de monsieur Cazabonne, on retrouve également des recherches sur les castors, sur des insectes tels que les tordeuses, etc.

Ces divers projets permettront de mieux comprendre la forêt boréale abitibienne et leur écosystème.