De la générosité envers la Maison du Bouleau Blanc
La Maison du Bouleau Blanc d’Amos a eu la chance de recevoir beaucoup de soutien dans les dernières années.
Elle a notamment reçu 25 000$ de la part du Club de l’Âge d’Or Harricana le 12 avril dernier. Elle a également reçu 50 000$ de la MRC Abitibi dans la dernière année et 100 000$ de Norascon.
C’est sans compter la fin des négociations avec le gouvernement pour augmenter les subventions aux maisons de soins palliatifs. En effet, 10 millions de $ ont été annoncés, ce qui représente une augmentation de plusieurs milliers de dollars par lit. En effet, le gouvernement offrira désormais 110 000$ à l’organisation pour chacun d’entre eux, alors qu’il fournissait plutôt 75 000$ auparavant.
Cette augmentation permet de mieux payer le personnel, dont la rétention demeure un enjeu dans les maisons de soins palliatifs.
D’autres revenus sont obtenus par différentes activités de financement. Certaines sont organisées par la Maison du Bouleau Blanc, mais d’autres, par des particuliers, explique monsieur Germain Vézeau, secrétaire-trésorier de l’organisation. Il ajoute que les bénévoles sont également d’une grande aide pour eux.
« On peut parler d’une cinquantaine de personnes assez régulières autour de la maison. Après ça, d’autres activités comme le cyclo-don : il y a tous ceux qui amassent des sous. […] Des fois, on voit des jeunes qui font des rangs complets en campagne à pieds pour aller de porte en porte. Tout ça, c’est des bénévoles. […] On sait que c’est des centaines et des centaines [de personnes]. »
Un exemple de projet réalisé à la Maison du Bouleau Blanc est le projet Thérèse, qui permet de créer des moments mémorables pour les patients et leur entourage.
La Dre. Liette Boyer, oncologue et présidente de la Maison du Bouleau Blanc, confie que sans Véronique Lemay comme personne-ressource, il serait plus complexe de mettre en place un tel projet. Elle dit à propos de l’initiateur du projet, Jean-Pier Gravel :
« Monsieur Jean-Pier, il avait vécu des moments très particuliers en accompagnant son proche. Il voulait que toute personne qui vient au Bouleau Blanc ait cette possibilité-là de vivre des moments très spéciaux. Alors, c’est comme ça qu’il a introduit Véronique à essayer de s’adapter à chaque malade et à leurs proches pour leur créer un moment. Pour certaines personnes, c’est par exemple, signer une carte par une personne, pour d’autres ça peut être vivre ensemble un coucher de soleil. D’autres personnes, ça peut être d’aller dehors faire un repas de famille autour d’un feu. […] Ça prend une personne-ressource qui peut répondre [au besoin de la famille]. »
La Maison du Bouleau Blanc tient à réitérer son appréciation des dons reçus ainsi que du travail de ses employés et bénévoles, sans qui la mission d’offrir un lieu de fin de vie accueillant ne pourrait pas être réalisé.