Mardi, 3 décembre 2024

La députée caquiste Suzanne Blais très fière de son bilan

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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La députée caquiste Suzanne Blais affirme être heureuse de son passage à l’Assemblée Nationale. Elle confie être particulièrement fière de l’argent remis en Abitibi-Ouest :

« [Je suis] très satisfaite de mon bilan, pour ne pas dire très fière de mon bilan. On a apporté dans ma circonscription plus de 220 millions $. Ce sont des millions en programmes et en soutien à l’action bénévole. »

Elle considère s’être particulièrement impliquée en santé, en culture et en tourisme. Elle souligne également avoir contribué à apporter des aides financières pour les infrastructures sportives des municipalités, pour lesquels les montants octroyés pouvaient aller jusqu’à 100 000$.

Elle confie axer sa campagne sur la santé, la santé mentale ainsi que l’état des routes. Améliorer le milieu de travail, décentraliser les services et rénover les centres hospitaliers en désuetude sont ses chevaux de bataille. Elle souligne notamment porter de l’importance à la rénovation du Centre hospitalier Hôtel-Dieu d’Amos. En effet, l’urgence, le bloc opératoire et les soins intensifs doivent être agrandis selon elle :

« C’est important que ces rénovations, que cet agrandissement-là se fasse parce que le Centre hosptialier d’Amos est le centre de traumatologie secondaire en région et plus de 50% des opérations sont faits à Amos. Alors, c’est important d’être modernisé et aussi d’assurer une pérénité à nos spécialités parce que lorsqu’on vient de perdre une spécialité, un spécialiste, on vient fagiliser la chaine de chirurgie. »

Elle ajoute que la région est particulière dans son fonctionnement :

« L’Abitibi-Témiscamingue, elle est atypique en santé. Nous n’avons pas d’hôpital régional, alors c’est important de bien évaluer et de travailler tous ensemble pour offrir le service maximal à nos gens qui sont malades. […] Depuis le jour 1 que je parle de la décentralisation en Abitibi-Témiscamingue. […] Je ne lâcherai jamais pour qu’on puisse maximiser nos centres hospitaliers, que chacun des centres hospitaliers régionaux aient leur spécialité, se développe chacun aussi. »

Elle tient aussi à avoir davantage de maintien à domicile et à ajouter des programmes en santé mentale, notamment en désintoxication.

Concernant l’état des routes, elle confie avoir eu la surprise d’apprendre que 65% des ponts étaient problématiques dans la circonscription au début de son mandat. Les réparations sont en branle et elle dit que la patience est de mise dans les circonstances.

Son implication en politique a débuté après la réforme Barrette en santé. Infirmière de profession, elle a été scandalisée que l’IRM d’Amos soit transféré à Rouyn-Noranda, alors qu’il ne s’agissait pas de la décision du CISSS-AT (Centre Intégré de Santé et de Services Sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue).

Les autres candidats en Abitibi-Ouest ont également été rencontrés : Guy Bourgeois du Parti Libéral du Québec, Samuel Doré du Parti Québécois, Alexis Lapierre de Québec Solidaire et Jonathan Blanchette chef de l’Union nationale. Le Parti Conservateur n’a pas retourné notre demande d’entrevue.